Publication year:
2021
Français, Anglais
Format:
pdf (12.8 MiB)
Publisher:
Save the Children International,Save the Children US
À l’échelle mondiale, les décès au cours du premier mois de la vie représentent près de la moitié de tous les décès d’enfants de moins de 5 ans (47 %). Au Mali, en 2014, au démarrage du projet Services de Santé à Grand Impact (SSGI) financé par l’USAID, le taux de mortalité néonatale était de 34 décès pour 1 000 naissances vivantes et 55 % des femmes accouchaient dans une formation sanitaire. En 2018, ces statistiques se sont améliorées, avec un taux de mortalité néonatale de 33 décès pour 1,000 naissances vivantes et 67 % de femmes ayant accouché dans une formation sanitaire. Les principales causes de mortalité néonatale sont la prématurité, l’asphyxie et la septicémie. Au Mali, les décès néonatals représentent 34 % des décès d’enfants de moins de cinq ans, et la septicémie/tétanos représente 21 % des décès néonatals. Les résultats de plusieurs essais cliniques ont montré que l’utilisation du digluconate de chlorhexidine à 7,1 % (ci-après dénommé CHX) réduit la mortalité néonatale causés par des infections du cordon ombilical qui mettent la vie en danger. En conséquence, en 2013, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a ajouté le CHX à sa liste modèle de médicaments essentiels pour les enfants et en 2014, a publié de nouvelles directives sur les soins du cordon ombilical, qui comprenaient une recommandation officielle sur l’utilisation du CHX. Avant ces recommandations, les Politiques, Normes et Procédures Nationales (PNP) du Mali en vigueur recommandaient de ne rien appliquer sur le cordon ombilical conformément aux directives de l’OMS sur les soins postnatals 2013.
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