Stop à la guerre contre les enfants : Enrayer la flambée des recrutements

La pandémie de Covid-19 n’a pas engendré d’accalmie dans la guerre contre les enfants. En 2020, le nombre d’enfants vivant dans des zones de conflit a même augmenté.

Des progrès ont été accomplis dans certains domaines ; fait particulièrement notable, le nombre avéré d’enfants tués et mutilés durant les conflits a diminué en 2020, pour la deuxième année consécutive. Dans d’autres domaines, en revanche, la situation des enfants a empiré. Parmi les six violations graves contre les enfants durant les conflits recensées par les Nations Unies, quatre d’entre elles (recrutement des enfants, enlèvements d’enfants, violences sexuelles commises contre des enfants et attaques dirigées contre des écoles et des hôpitaux) ont vu le nombre de cas avérés augmenter en 2020.

Ce tout dernier rapport dans notre série Stop à la guerre contre les enfants s’intéresse en détail à l’une des six violations graves : les enfants qui risquent d’être recrutés et utilisés par des forces ou groupes armés. Le nombre de cas avérés d’enfants recrutés et utilisés par des forces et des groupes armés a augmenté, tout comme le nombre de groupes recrutant des enfants. Dans trois pays (Afghanistan, Syrie et Yémen), il est considéré que la grande majorité des enfants courent un risque d’être recrutés